La France envisage-t-elle de recruter des médecins cubains ? Pourquoi ?

médecin /fernandozhiminaicela/pixabay.com

Tl;dr

  • Guingamp envisage de recourir à des médecins cubains pour pallier le manque de personnel médical.
  • Cuba possède une longue tradition de coopération médicale internationale.
  • La Bretagne est marquée par des difficultés d’accès aux soins et un manque de médecins.
  • Les conditions de travail des médecins cubains à l’étranger sont critiquées par certains groupes de défense des droits de l’homme.

Une solution cubaine face à la crise médicale en Bretagne ?

Le système de santé français est confronté à une pénurie de personnels médicaux. À Guingamp (Côtes-d’Armor), en Bretagne, les autorités locales envisagent une solution inattendue : faire appel à des médecins cubains.

Une tradition de coopération médicale

Depuis les années 1960, Cuba est engagé dans un programme de coopération médicale internationale. Il a ainsi déployé des milliers de médecins à l’étranger. Cette tradition pourrait bientôt profiter à Guingamp, une ville qui lutte contre des difficultés d’accès aux soins.

Une situation critique en Bretagne

La région est marquée par des difficultés d’accès aux soins : la maternité de Guingamp est menacée de fermeture depuis des années et les accouchements y sont suspendus depuis avril 2023. D’autres hôpitaux proches, comme ceux de Lannion et Carhaix, souffrent également d’un manque de personnel.

Des médecins cubains en France : un défi

Le déploiement de médecins cubains en France soulève des questions, notamment sur la barrière de la langue et le coût du projet. De plus, “les conditions de travail des soignants cubains sont critiquées par Human Rights Watch pour violation des droits fondamentaux”.

L’avis de la rédaction

Face à la crise médicale, l’initiative de Guingamp est audacieuse. Toutefois, il est essentiel de veiller au respect des droits fondamentaux des médecins cubains. Cette solution pourrait inciter à reconsidérer la valorisation de la profession médicale en France.

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