Près de deux tiers des fruits et la moitié des légumes non-bio sont contaminés par des pesticides

Pixabay

Tl;dr

  • 73,1% des fruits non biologiques contiennent des résidus de pesticides.
  • Les fruits de la passion, ananas et grenades dépassent les limites légales.
  • 78,3% des céleris-raves, 69% des melons et 67,7% des endives sont contaminés.
  • Le gouvernement cherche à réduire de 50% l’usage des pesticides d’ici à 2030.

Contamination alarmante des fruits et légumes non biologiques

Une récente étude menée par l’association Générations futures a mis en lumière un constat inquiétant : une quantité alarmante de pesticides dans les fruits et légumes non biologiques français.

Une contamination massive des fruits

L’étude révèle que près de 73,1% des fruits testés entre 2017 à 2021 contenaient au moins un résidu de pesticide. Des fruits comme les fruits de la passion (37,2%), les ananas (22,6%) et les grenades (18,8%) surpassent même la “limite maximale en résidus” autorisée légalement.

Le constat est particulièrement alarmant pour certains fruits. Les cerises, par exemple, ont montré que 93,8% des échantillons comportent la trace d’au moins un pesticide et plus de 80% en comportent plusieurs. Les pamplemousses, nectarines, pêches, raisins et clémentines/mandarines et oranges sont également largement contaminés.

Des légumes tout autant touchés

Quant aux légumes, l’étude montre que 45,8% d’entre eux contiennent également des résidus de pesticides. Parmi les plus touchés, on retrouve les céleris-raves (78,3%), les melons (69%) et les endives (67,7%). Les herbes fraîches, les céleris-raves et les salades dépassent le plus souvent les limites légales.

Face à cette situation, Générations futures appelle à des “politiques agricoles volontaristes et contraignantes” pour réduire la dépendance à ces pesticides de synthèse. Le gouvernement a quant à lui réaffirmé son objectif de réduire de 50% l’usage des pesticides d’ici 2030.

L’avis de la rédaction

Ces résultats sont un rappel alarmant de la nécessité d’une action urgente pour réduire notre dépendance aux pesticides. La santé publique doit être une priorité absolue, et nous devons tous nous engager à soutenir des pratiques agricoles plus durables pour protéger notre santé et notre environnement.

Lire la source


A lire aussi