Une délégation du Hamas est arrivée ce dimanche au Caire pour participer à une nouvelle série de négociations de cessez-le-feu, mais sans faire de commentaire sur les chances de parvenir à un accord.
Aucune délégation n'a été envoyée côté israélien, car Tel Aviv affirme que le Hamas n'avait pas fourni la liste des otages encore en vie, ni les noms des personnes les "plus vulnérables", qui devraient être libérées en priorité.
De son côté, Washington a répété qu'il était temps pour le mouvement islamiste d'approuver cet accord qui a déjà été "plus ou moins accepté" par Israël. La trève pourrait entrer en vigueur avant le Ramadan, qui commence les 10 et 11 mars prochains.
Le pape François a lui-aussi encouragé les bélligérants à poursuivre les négociations "pour un cessez-le-feu immédiat" lors de son discours dominical sur la place Saint-Pierre.
Parallèlement, le rapporteur spécial des Nations Unies sur le droit à l'alimentation, Michael Fakhri, a appelé à des sanctions contre Israël. Selon lui, une famine pourrait déjà toucher de nombreux Gazaouis, et une trève serait la seule solution pour mettre fin à cette situation.
