L’arrondi solidaire est un don de quelques dizaines de centimes à destination d’une association
Dispositif de générosité au service de toutes les causes d’intérêt général existant depuis 2019, ‘l’arrondi solidaire’ permet de faire un micro-don à des associations de solidarité de manière simple et indolore dans des actes de la vie courante comme lors des passages en caisse dans les supermarchés ou hypermarchés.
Le micro-don ou arrondi solidaire convainc 4 Français sur 10
L’étude réalisée par OpinionWay pour MicroDON, montre que si 4 Français sur 10 sont convaincus, beaucoup sont suspicieux quant à l’utilisation de l’argent par la suite. En effet, 45% des sondés ayant répondu à cette enquête ne sont pas prêts à donner via ce dispositif par le biais de leur CB. Les raisons sont d’ailleurs multiples : trop de sollicitations, manque de moyens financiers, ‘quelques centimes ne feront pas la différence…’ ou encore et surtout ; ‘Où va réellement l’argent et comment en être certain ?’.
‘Où va réellement l’argent et comment en être certain ?’…
66% des Français se sont déjà vu proposer l’arrondi en caisse. 14% ont répondu : Oui, et je pratique l’arrondi solidaire systématiquement ou presque ; 30% ‘Oui, et je le fais ponctuellement’ ; 22% ‘Oui, mais je le refuse systématiquement’ et 34% ‘Non, jamais’.
67% souhaiteraient avoir plus d’information sur la façon dont les dons sont employés
Mathieu Jubré, directeur général délégué de MicroDON, explique sur RMC Conso : “L’enseigne qui accepte le micro-don (Auchan, Leclerc ou autres) a un compte bancaire dédié, l’association aussi. Nous recevons toutes les informations à chaque transfert d’argent, de sorte que l’on a une vue de A à Z sur les mouvements de fonds“.
Un profil d’utilisateurs plus jeunes, plus féminins
L’enquête montre que les 2/3 des Français souhaiteraient plus d’information sur l’affectation des dons via l’arrondi solidaire (67% souhaiteraient avoir plus d’information sur la façon dont les dons sont employés).
Retenons que le micro-don retient un profil d’utilisateurs plus jeunes, plus féminins et plus sensibles au don que l’ensemble des Français.
