Un nouveau test révolutionnaire pour évaluer les risques de burn-out

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Tl;dr

  • Des chercheurs norvégiens ont élaboré un test d’évaluation du burn-out.
  • Le nombre de cas de burn-out a explosé ces dernières années, notamment en France.
  • Le test d’évaluation est un questionnaire en ligne, accessible à tous.
  • En dépit de son utilité, le test ne remplace pas un diagnostic professionnel.

Une épidémie silencieuse : le burn-out

Le monde du travail est en proie à une épidémie silencieuse. Le burn-out, syndrome d’un épuisement professionnel marqué par une fatigue intense et un sentiment d’échec ou d’incompétence, connaît une croissance exponentielle.

L’ampleur du phénomène en France

D’après l’Observatoire de la responsabilité sociétale des entreprises (Orse), 34 % des salariés français étaient touchés par le burn-out en mars 2023, soit une hausse significative depuis 2019. La pandémie de Covid-19 a accentué cette tendance, en ajoutant stress et difficultés à séparer vie professionnelle et personnelle.

Un nouvel outil d’évaluation

Face à cette réalité alarmante, une équipe de chercheurs norvégiens a mis en place un questionnaire en ligne afin d’aider les gens à évaluer leur risque de burn-out. L’initiative, menée par le département de psychologie de l’Université de sciences et de technologie à Trondheim, propose deux versions du test : l’une pour les personnes ayant déjà souffert d’un burn-out, l’autre pour celles souhaitant faire un premier test.

Le questionnaire explore plusieurs dimensions du syndrome, telles que l’épuisement, la déficience émotionnelle ou les plaintes psychosomatiques. Malgré l’apport indéniable de cet outil, il ne doit en aucun cas remplacer un diagnostic professionnel en cas de résultats alarmants.

L’avis de la rédaction

Face à l’augmentation alarmante des cas de burn-out, cet outil d’évaluation en ligne représente une avancée notable. Il permet une prise de conscience et peut inciter les personnes à risque à consulter un professionnel. Néanmoins, une réflexion plus large sur les conditions de travail et leur impact sur la santé mentale demeure nécessaire.

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