Tl;dr
- Le marché de la musique enregistrée en France progresse pour la septième année consécutive.
- Le revenu atteint 53% du niveau de 2002, avec une croissance numérique “en retard”.
- Le taux de pénétration de l’abonnement payant est l’un des plus faibles mondialement.
- Aya Nakamura, seule femme dans le top 20 français, pourrait ouvrir les Jeux Olympiques.
Le secteur musical français : une croissance inégale
Le marché français de la musique enregistrée continue de croître, atteignant 968 millions d’euros en 2023, soit une progression de 5,1% par rapport à l’année précédente. C’est ce qu’a déclaré le Snep (Syndicat national de l’édition phonographique) ce mardi. Cela marque la septième année d’augmentation consécutive.
Une croissance numérique en retard
Cependant, le Snep souligne que cette croissance fait face à plusieurs défis. Le revenu généré a seulement réussi à atteindre 53% du niveau record de 2002. Il pointe du doigt une “croissance numérique en retard”, alors que la France se compare mal au Top 10 des marchés mondiaux.
La croissance des revenus du streaming par abonnement, par exemple, a grimpé de 10%, ce qui demeure insuffisant pour soutenir pleinement le développement du marché.
Un taux de pénétration faible pour l’abonnement payant
Malgré un recensement de 12 millions d’abonnements en France, le taux de pénétration de l’abonnement payant est de seulement 16%, l’un des plus bas parmi les principaux marchés mondiaux. À titre de comparaison, ce taux est de 17,5% en Allemagne, 26,5% au Royaume-Uni et 30,1% aux États-Unis.
Aya Nakamura, une artiste de poids dans le marché français
Enfin, “Aya Nakamura est la seule femme présente dans les 20 premières places pour un projet solo” dans les ventes en France en 2023. Alors que la Franco-Malienne est au centre des attaques de l’extrême droite française, elle pourrait être à l’honneur lors de la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques.
