JO : Des légendes du sport français comme Riner et Mbappé exclus des critères pour être porte-drapeau

Tl;dr

  • Le CNOSF et le CPSF définissent les critères de sélection des porte-drapeaux pour les Jeux Olympiques et Paralympiques.
  • La décision finale sera connue le 8 juillet, après consultation des athlètes et des fédérations sportives.
  • Les athlètes candidats doivent avoir participé à une précédente édition des Jeux et n’avoir jamais été porte-drapeaux.
  • Les critères d’éthique sportive et de diversité des fédérations seront également pris en compte.

Les critères de sélection des porte-drapeaux dévoilés

Mercredi 13 mars, une conférence de presse a permis au Comité national olympique et sportif français (CNOSF) et à son homologue paralympique (CPSF) de préciser les critères qui permettront de sélectionner les porte-drapeaux des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris. Toutefois, ce n’est que le 8 juillet que seront révélées les identités des quatre athlètes choisis pour représenter la France lors des cérémonies d’ouverture.

Une démocratie sportive sans précédent

Un changement majeur a été annoncé : “Pour la première fois en France, la totalité des sélectionnés pour les Jeux voteront.” a affirmé David Lappartient, le président du CNOSF.

Ce vote, inclusif et représentatif, s’éloigne des pratiques précédentes où la décision revenait au conseil d’administration du CNOSF. Cette évolution vers la règle “un athlète, une voix” marque ainsi une petite révolution dans le monde du sport français.

Les conditions de candidature

Pour prétendre à être un des porte-drapeaux, une série de conditions doit être remplie par les athlètes. Outre le fait d’avoir déjà participé à une édition des Jeux, critère gage d’expérience, les candidats ne devront pas avoir déjà endossé ce rôle symbolique lors d’éditions précédentes.

Notons aussi que l’éthique sportive jouera un rôle clé dans la sélection, excluant ainsi les athlètes mis en cause dans des affaires de dopage.

Des zones d’ombres restent à éclaircir

Le président du CNOSF, David Lappartient, a néanmoins reconnu qu’une question demeure : la prise en compte des sanctions inscrites dans le casier judiciaire des athlètes. Le 18 mars, un guide technique sera adressé à chacune des fédérations, précisant toutes les modalités de désignation des porte-drapeaux.

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