Une sculpture symbole de la Londonienne d'aujourd'hui exposée à Trafalgar Square à Londres

L'oeuvre "Lady in blue", sculpture qui sera exposée en 2026 à Trafalgar Square, photographiée à Londres le 15 mars 2024

Londres (AFP) - Une sculpture représentant une jeune citadine noire marchant d'un pas décidé sera exposée à partir de 2026 sur la célèbre place londonienne Trafalgar Square, qui accueille depuis 1998 des oeuvres contemporaines, ont annoncé les organisateurs vendredi.

"Lady in Blue" (la femme en bleu), sculpture en bronze patinée d'un bleu lapis lazuli et oeuvre de l'artiste new-yorkaise Tschabalala Self, montre une jeune femme citadine de couleur, vêtue d'une longue robe et de hauts talons en train de marcher à longues enjambées.

"C'est une femme qui avance à grand pas vers notre avenir collectif, avec ambition et détermination. C'est une Londonienne qui représente l'esprit de la ville", a expliqué Tschabalala Self, qui a indiqué avoir voulu créer une image à laquelle les Londoniens pourraient s'identifier.

"Elle n'est pas une idole à vénérer ou une figure historique à commémorer", a-t-elle ajouté.

La sculpture prendra place en 2026 sur le quatrième socle de Trafalgar Square, qui accueille temporairement des oeuvres d'art contemporaines depuis 1998.

Elle succédera à "Improntas" (empreintes), de l'artiste mexicaine Teresa Margolles, qui sera installée à partir de septembre 2024 et représente 850 visages de personnes transgenres.

Actuellement, c'est la sculpture "Antilope", de l'artiste originaire du Malawi et basé à Oxford Samson Kambalu, qui occupe le quatrième socle. Elle représente le pasteur baptiste John Chilembwe, à l'origine d'un soulèvement raté en 1915 contre le régime colonial britannique au Malawi.

Les organisateurs ont aussi dévoilé vendredi l'oeuvre qui succédera à "Lady in Blue", en 2028. Il s'agira d'une sculpture baptisée "Untitled" (sans titre) de l'artiste d'origine roumaine Andra Ursuta.

Elle représente une personne sur un cheval recouvert d'un linceul, le tout moulé dans une résine verte.

© Agence France-Presse