En pleine visite de Blinken à Séoul, la Corée du Nord tire plusieurs missiles balistiques

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Tl;dr

  • La Corée du Nord lance plusieurs missiles balistiques à courte portée.
  • Les tirs coïncident avec la visite du secrétaire d’Etat américain à Séoul.
  • Tests en violation des résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU.
  • Il s’agit des deuxièmes tirs du genre de Pyongyang en 2024.

L’ombre des missiles balistiques plane sur le “Sommet de la Démocratie”

Alors qu’Antony Blinken, le secrétaire d’Etat américain, était au milieu d’une visite diplomatique en Corée du Sud, la Corée du Nord a décidé de montrer ses muscles en envoyant plusieurs missiles balistiques à courte portée dans l’atmosphère. Cet acte de bravade, qui a un fâcheux penchant pour le cynisme politique, coïncide curieusement avec l’engagement de Blinken dans le troisième “Sommet pour la démocratie”.

Un signal alarmant solide venant du Nord

Selon l’armée sud-coréenne, ces missiles ont parcouru une distance considérable de 300 kilomètres avant de plonger dans les eaux de la mer de l’Est, également connue sous le nom de mer du Japon. “Notre engagement en faveur de la défense du Japon et de la Corée du Sud reste sans faille”, a déclaré un porte-parole du département d’Etat américain, répétant la posture de Washington face à ce qui semble être des tests provocateurs.

Un affichage provocateur de puissance

Le Premier ministre japonais, Fumio Kishida, a rapidement condamné ces tests d’armes du Nord, les qualifiant de“répétés et très fréquents” et menaçant la paix et la sécurité dans la région. Ces tests interviennent à peine quelques semaines après le tir d’un engin doté d’une ogive hypersonique par Pyongyang, une autre manifestation délibérée de sa capacité militaire.

Un contexte géopolitique tendu

Cet acte provocateur survient après la fin des exercices militaires conjoints entre les États-Unis et la Corée du Sud, et une promesse de Pyongyang que les deux nations allaient payer un « prix élevé » pour ces manœuvres. Ce tir de missiles est clairement un geste calculé de la part de la Corée du Nord, qui tient à montrer qu’elle est capable d’un tel acte même en présence du plus haut diplomate américain.

C’est une riposte bien connue de Pyongyang après les exercices militaires conjoints entre Séoul et Washington. Le déploiement de quelque 27 000 soldats américains en Corée du Sud montre combien la situation reste tendue dans la région.

Pour comprendre ce contexte, nous devons prendre en compte les actions récentes de Pyongyang qui a désigné Séoul comme son « principal ennemi », fermé les agences dédiées à la réunification et au dialogue intercoréen et menacé de guerre pour toute violation de son territoire. Il ne fait aucun doute que la situation dans la péninsule coréenne reste précaire et que toute résolution pacifique nécessite une diplomatie adroite et une volonté inébranlable de maintenir la paix.

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