Tl;dr
- Google a été sanctionné d’une amende de 250 millions d’euros par l’Autorité de la concurrence française.
- L’entreprise n’aurait pas respecté ses engagements pris en juin 2022 concernant les droits voisins.
- Google est accusé de ne pas avoir négocié de bonne foi avec les éditeurs de presse.
- Les éditeurs et l’AFP avaient saisi l’Autorité pour abus de position dominante.
Une sanction salée pour Google
L’infatigable géant de la tech, Google, explorateur infini du monde numérique, se retrouve une fois de plus face à la justice en France. Cette fois-ci, son carton rouge vient de l’Autorité française de la concurrence qui a annoncé mercredi 20 mars, une amende de 250 millions d’euros pour le non-respect des “droits voisins”.
Inobservation des engagements
En effet, l’entreprise américaine est pointée du doigt pour ne pas avoir respecté certains engagements qu’elle avait pris en juin 2022.
Cette transgression découle de tensions sous-jacentes avec les éditeurs de presse qui revendiquent une rémunération pour l’utilisation de leurs articles par le moteur de recherche. L’institution française réprimande Google pour ne pas avoir négocié de bonne foi avec ces éditeurs de presse.
Accusation de manque de transparence
En plus de ces négligences, l’Autorité de la concurrence blâme également Google pour son manque de transparence envers les éditeurs de presse. Google est accusé de ne pas avoir informé ces derniers de l’utilisation de certains de leurs contenus pour son logiciel d’intelligence artificielle Bard.
Un conflit récurrent
Le conflit entre Google et les éditeurs de presse français vis-à-vis des droits d’utilisation n’est pas un incident isolé. En effet, cette situation récurrente est le résultat de plusieurs saisies de l’Autorité par le Syndicat des éditeurs de presse, l’Alliance de la presse d’information générale (APIG), et l’Agence-France Presse (AFP) pour abus de position dominante.
