Golf, chasse, jardinage… Des passions qui favorisent le risque de maladie de Charcot

ADN

Tl;dr

  • Des loisirs masculins, comme le golf, augmentent le risque de SLA.
  • Les facteurs de risque incluent certaines professions et polluants environnementaux.
  • Le golf présente le risque le plus élevé de développer la maladie.
  • Les facteurs influençant la SLA pourraient différer entre hommes et femmes.

L’ombre de la SLA plane sur certains loisirs masculins

Une étude récente pointe le doigt sur une tendance inattendue : certains loisirs, essentiellement pratiqués par les hommes, pourraient augmenter le risque de développer la sclérose latérale amyotrophique (SLA), ou maladie de Charcot.

Cette pathologie neurodégénérative insidieuse provoque une paralysie progressive et conduit souvent au décès dans un délai de deux à cinq ans.

Golf, jardinage et travail du bois : des facteurs de risque ?

L’étude a été menée par le Dr Stephen Goutman et son équipe de l’université du Michigan. Ils ont interrogé “400 personnes atteintes de SLA ainsi que 287 personnes en bonne santé”. Les chercheurs se sont concentrés sur les loisirs des participants, principalement ceux des hommes. Le golf est apparut comme étant l’activité récréative la plus risquée, les golfeurs ayant un risque trois fois plus élevé de développer la maladie.

Problèmes environnementaux en cause

Les chercheurs suggèrent que les polluants environnementaux pourraient être un facteur de risque de développement de cette maladie. Par exemple, les golfeurs peuvent être exposés aux pesticides sur les terrains.

Les menuisiers, quant à eux, peuvent être en contact avec du formaldéhyde et d’autres solvants organiques présents dans les résines ou les traitements du bois.

Différences hommes-femmes

La SLA reste une maladie complexe et énigmatique. Les chercheurs ont également relevé des différences de risques selon le genre, ce qui suggère que les facteurs déclenchants pourraient différer entre les hommes et les femmes. Cette dimension renforce l’urgence et la nécessité de poursuivre les recherches sur cette pathologie.

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