Tl;dr
- Kevin Mayer a abandonné le décathlon de San Diego pour cause de blessure.
- Malgré son abandon aux Mondiaux de Budapest, Mayer garde sa confiance pour les Jeux de Paris.
- L’athlète souffre d’une “contracture de fatigue” selon son propre diagnostic.
- Mayer s’apprête à chercher son ticket olympique en Europe au printemps.
Kevin Mayer, une confiance inchangée malgré la blessure
Kevin Mayer, le fer de lance de l’athlétisme français, a dû quitter la compétition jeudi dernier, lors du décathlon de San Diego. Gêné par une blessure aux « grands adducteurs, côté droit » selon ses propres termes, il a été contraint d’abandonner lors de la quatrième épreuve, le saut en hauteur.
Un parcours semé d’embûches
Ce nouvel échec survient après son abandon aux Mondiaux de Budapest. Cela fait près de deux ans que Mayer n’a pas réussi à terminer un décathlon depuis sa victoire à Eugene en 2022. Malgré ces obstacles, il n’a pas perdu espoir et compte bien obtenir sa qualification pour les Jeux de Paris avant le 30 juin.
Une contracture de fatigue mais des projets plein la tête
La blessure contractée à San Diego, qualifiée de « contracture de fatigue » par Mayer lui-même, l’a contraint à renoncer à la compétition. Cependant, l’athlète français conserve une confiance totale en sa capacité à participer aux Jeux de Paris.
Il dit : *« Je me vois complètement dans un Stade de France rempli le jour J, \[…\] Le jour où je serai sur la piste du Stade de France, je peux vous dire que ce sera un plaisir énorme\. »*
Un ticket olympique en vue
Après son retrait de San Diego, et une démission similaire lors d’un décathlon en Australie en décembre dernier, l’athlète envisage de tenter sa qualification pour les Jeux olympiques en Europe ce printemps. Dans le passé, Mayer a déjà démontré sa capacité à sortir des situations difficiles, notamment en 2012 et 2016.
Malgré la pression de la date limite, il conserve son optimisme et sa volonté de réaliser ses objectifs. Il conclut en affirmant : *« C’est le décathlon, on est tous “pétés”\. Je suis devenu mon propre coach, \[…\] je ne peux pas demander à mon cerveau de faire pareil pour des minima\. »*
