Tl;dr
Glucksmann entre en lice pour les européennes
Raphaël Glucksmann s’est lancé dimanche dernier dans la bataille des élections européennes lors d’un grand rassemblement à Tournefeuille, près de Toulouse. Le chef de file du Parti socialiste et de Place Publique a appelé à un “réveil de l’Europe”, dénonçant vivement “l’indolence” et “le concentré d’égocentrisme et d’indifférence” face à l’Ukraine.
Une Europe juste et digne
L’eurodéputé de 44 ans, se voyant comme l’architecte d’une “autre Europe, plus juste, plus digne”, a souligné sa différence avec le gouvernement actuel, qu’il qualifie de “somnambules”. Il a reproché à ces dirigeants leur variabilité de discours en fonction des électorats cibles, préférant marteler que “l’extrême droite nous ne la flattons pas, nous la combattons”.
Toucher les électeurs déçus
En pleine campagne, Glucksmann ambitionne de séduire les électeurs déçus d’Emmanuel Macron et de Jean-Luc Mélenchon, espérant surpasser la candidate de la majorité, Valérie Hayer. Il apparaît actuellement comme le premier candidat de la gauche.
Un social-démocrate européen de fer
Il se positionne “comme le candidat d’une social-démocratie européenne débarrassée de toute forme de mollesse et de compromission”. Face à la situation en Ukraine, le ton de Glucksmann se durcit : “Je n’en peux de cette indolence” des élites françaises et européennes, déplorant leur “égocentrisme et indifférence”. Il défend fermement l’idée que “la seule voie vers la paix, c’est précisément la fermeté”.
À l’aube de ce nouveau défi, Raphaël Glucksmann semble jouir du soutien quasi-unanime du Parti Socialiste. Il reste cependant à transformer cet élan en voix lors des élections.
