Tl;dr
- Prix des voitures d’occasion en baisse de -2,6% au T1 2024.
- Face à la pénurie du marché du neuf, l’occasion avait explosé.
- Prix moyen d’une voiture d’occasion au T1 2024 : 21 900 €.
- Les Français privilégient les vendeurs professionnels pour plus de confiance.
Automobile : la seconde main retrouve son attrait
L’achat d’une voiture d’occasion est une option de plus en plus intéressante. En effet, le prix moyen des voitures vendues en seconde main affiche une baisse de -2,6% au premier trimestre 2024, révèle le dernier Observatoire trimestriel de l’évolution des prix de La Centrale, site d’annonces automobiles.
Un marché de l’occasion régulé, une aubaine pour les acheteurs
Au coeur de la pandémie, le marché du neuf a été freiné par divers facteurs, y compris une pénurie de pièces et des problèmes logistiques.
Les acheteurs se sont donc reportés sur le marché de l’occasion, causant une flambée des prix. Toutefois, “Le marché se régule, la reprise des livraisons de voitures neuves fait baisser les prix des véhicules d’occasion, et la demande augmente”, affirme Anaïs Harmant, directrice marketing de La Centrale.
Une offre variée et des véhicules plus récents
Parmi les véhicules dont les prix diminuent le plus figurent ceux les plus récents, ainsi que les motorisations électriques et hybrides. Le prix moyen d’une voiture d’occasion est désormais de 21 900 €, soit une baisse de -4.7% en un an.
Cette nouvelle donne pourrait booster les ventes de véhicules d’occasion. En 2023, l’occasion a représenté 5,245 millions de véhicules vendus, un nombre qui pourrait s’accroître.
Confiance et historique du véhicule prévalent
L’achat d’une voiture d’occasion peut s’avérer relever du parcours du combattant. Pour réduire cette complexité, l’aspect confiance joue un rôle prédominant. D’après une enquête Kantar, 67% des Français privilégient les vendeurs professionnels estimant qu’ils peuvent avoir une meilleure confiance en eux.
L’ historique du véhicule apparaît également comme un critère déterminant pour les acheteurs. La Centrale souligne que l’augmentation des exigences des consommateurs rend la mise en place d’un parcours d’achat plus encadré et rassurant nécessaire.
