Explosion imminente des cas de cancer de la prostate, selon une récente étude

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Tl;dr

  • Le nombre de cas de cancer de la prostate pourrait doubler d’ici à 2040.
  • Les pays les moins riches sont particulièrement exposés à cette augmentation.
  • Les facteurs de risque du cancer de la prostate sont difficiles à éviter.
  • Il est recommandé de favoriser des diagnostics précoces pour limiter cette augmentation.

Un doublement redouté des cas de cancer de la prostate d’ici à 2040

Un rapport publié récemment dans The Lancet met en lumière une prévision alarmante : le nombre de nouveaux cas de cancer de la prostate pourrait doubler d’ici à 2040, passant de 1,4 million à 2,9 millions par an.

Les pays les moins nantis, plus vulnérables

Le cancer de la prostate, déjà le plus répandu chez les hommes, est plus susceptible de frapper les pays les moins fortunés. Ce constat découle de l’extrapolation des tendances démographiques actuelles. Les chercheurs expliquent cette progression inquiétante par l’augmentation de l’espérance de vie et les changements dans les pyramides des âges. En effet, le cancer de la prostate concerne généralement les hommes de plus de 50 ans et sa fréquence augmente avec l’âge.

Facteurs de risque et prévention : un défi de taille

Contrairement à d’autres maladies comme le cancer du poumon où le tabagisme peut être évité, les facteurs de risque du cancer de la prostate, tels que l’hérédité ou une taille élevée, sont inévitables. De plus, les politiques de santé publique pourraient ne pas être suffisantes pour endiguer cette hausse. Il est donc crucial de favoriser des diagnostics aussi précoces que possibles pour limiter cette augmentation.

Dans les pays moins riches, les cancers de la prostate sont souvent détectés tardivement, ce qui rend le traitement plus difficile. Par contre, dans les pays développés, il faut se méfier du “surdiagnostic et surtraitement”.

L’avis de la rédaction

Il est essentiel de prendre conscience de cette réalité alarmante et de la nécessité de mettre en place des mesures de santé publique efficaces. Favoriser le dépistage précoce, investir dans la recherche et l’éducation peuvent être des moyens de contrecarrer cette tendance inquiétante. Il est temps de faire du cancer de la prostate une priorité de santé publique mondiale.

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