La moitié des nappes phréatiques en France présentent un niveau supérieur à la normale

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Tl;dr

  • La situation des nappes phréatiques en France s’améliore.
  • Cette amélioration est due principalement aux pluies abondantes de mars.
  • La situation reste préoccupante en Languedoc-Roussillon.
  • Un suivi particulier du littoral du Languedoc, du Roussillon et de Corse est recommandé.

L’état des nappes phréatiques : une remontée salutaire

Les eaux souterraines françaises ont bénéficié d’un précieux regain de santé en mars, notamment grâce à des précipitations substantielles.

Ainsi, plus de la moitié des nappes phréatiques sont désormais au-dessus des normales, une amélioration notable par rapport au mois précédent, comme l’indique le dernier bulletin du Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM) daté du 16 avril.

Un tableau hétérogène

Si cette amélioration est générale, la situation est toutefois inégale à travers le territoire. En effet, alors que “64% des points d’observation” présentent des niveaux en hausse, le déficit de pluie sévit toujours dans certaines régions.

Le Languedoc-Roussillon, particulièrement frappé par la sécheresse, reste une zone de préoccupation majeure. Par ailleurs, “la situation est hétérogène en Corse”, avec des zones présentant diverses situations.

Pluies abondantes, une bénédiction mitigée

Les pluies abondantes ont, en général, contribué à une recharge efficace des nappes phréatiques. Toutefois, les effets de ces précipitations peuvent être différés, variant selon la nature des nappes qui peuvent être plus ou moins rapides à se remplir. De plus, dans les zones en proie à une sécheresse prolongée, les effets bénéfiques des pluies peuvent être moindres.

Vigilance constante pour les prochains mois

Face à ces constats, le BRGM appelle à une surveillance accrue. “Seules les nappes de l’ouest du pourtour méditerranéen (ouest Hérault, Aude et Pyrénées-Orientales) conservent des niveaux plus bas qu’en mars 2023”, note l’établissement public. Ce dernier prévoit aussi que “la période de recharge devrait se terminer en avril ou mai, selon les cumuls de pluie et la réactivité de la nappe”.

À cela s’ajoute un appel à la vigilance quant au littoral du Languedoc, du Roussillon et de Corse, qui ont connu une sécheresse historique l’année passée. Preuve, s’il en fallait, que la gestion de l’eau reste un enjeu majeur face aux changements climatiques.

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