Fast-food : des effets dévastateurs et irréversibles sur la mémoire ?

ADN

Tl;dr

  • La malbouffe cause 11 millions de morts chaque année.
  • Elle augmente l’obésité, le diabète et les risques de maladies cardiovasculaires.
  • La consommation de malbouffe affecte le développement cérébral, surtout durant l’adolescence.
  • Revenir à une alimentation saine n’améliore pas les déficits cognitifs déjà présents.

Danger de la malbouffe : un constat alarmant

Selon de récentes données, la malbouffe serait à l’origine de 11 millions de décès chaque année à travers le monde. Plus encore, elle favoriserait la survenue de diverses maladies, telles que l’obésité, le diabète, et les maladies cardiovasculaires, en plus d’augmenter le risque de déclin cognitif précoce.

Impact de la malbouffe sur le développement cérébral

Un nouvel axe de recherche révèle un impact particulièrement inquiétant de la malbouffe sur le développement du cerveau.

Les résultats d’une étude citée par le média New Atlas démontrent que la consommation excessive de “junk food” durant l’adolescence entraîne “des conséquences irréversibles sur le cerveau, notamment sur la mémoire”.

Des expérimentations sur les rats

Les chercheurs ont basé leur étude sur des expériences menées sur des rats à qui ils ont fourni un régime alimentaire dépourvu d’équilibre, composé principalement de graisses et de sucre. Ils ont ensuite comparé les conséquences de ce régime avec celles d’un régime standard plus sain, sans excès de graisse et de sucre.

Des résultats sans appel

Les conclusions de l’étude ont montré que les rats ayant suivi une alimentation équilibrée présentaient une mémoire en bonne santé. Ceux soumis à une alimentation malsaine durant leur développement montraient d’énormes lacunes.

Plus préoccupant : le retour à un régime sain n’a pas amélioré les capacités cognitives des rats mal nourris, ce qui suggère que la mémoire était véritablement et irrémédiablement affectée.

Ces résultats ouvrent la voie à des recherches complémentaires pour comprendre comment contrer ces effets néfastes sur le cerveau humain, en particulier entre 10 et 24 ans, période critique de développement cérébral.

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