L’OMS sonne l’alarme face à l’augmentation des transmissions du virus H5N1 de la grippe aviaire à l’homme

ADN

Tl;dr

  • L’OMS exprime de sérieuses préoccupations quant à la propagation de la souche H5N1 de la grippe aviaire.
  • La souche a un taux de létalité à 52%, avec 889 cas humains enregistrés jusqu’à présent.
  • Des vaches laitières aux États-Unis ont été infectées, avec un cas humain confirmé.
  • Il n’y a pas encore de preuve de transmission d’humain à humain, mais le risque demeure.

La menace latente de la grippe aviaire : la souche H5N1

De sérieuses préoccupations ont été exprimées par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) concernant la propagation de la souche H5N1 de la grippe aviaire. L’agence a mis en garde contre le risque potentiel de transmission à de nouvelles espèces, y compris les humains. Selon le scientifique en chef de l’OMS, Jeremy Farrar, «Cela reste, je pense, une énorme inquiétude».

Un taux de mortalité alarmant

La souche H5N1 a montré un taux de létalité de 52%, une statistique effrayante. Depuis 2003 jusqu’au 1ᵉʳ avril 2024, l’OMS a enregistré 889 cas humains de grippe aviaire dans 23 pays, dont 463 décès. Cependant, la transmission actuelle est principalement de l’animal à l’homme, avec des cas rares.

Propagation aux vaches laitières aux États-Unis

Le virus a récemment infecté des vaches laitières dans plusieurs exploitations au Texas et au Kansas. Une personne infectée par une de ces vaches a été testée positive à la grippe aviaire, un cas sans précédent. Le patient a été isolé et traité avec un médicament antiviral.

Jeremy Farrar souligne l’importance de comprendre le nombre d’infections humaines qui passent inaperçues, car c’est là que pourrait se produire une adaptation du virus. «C’est tragique à dire, mais si je suis infecté par le H5N1 et que je meurs, c’est fini. Si je transmets à quelqu’un d’autre, alors vous démarrez le cycle», a-t-il expliqué.

L’avis de la rédaction

La menace de la souche H5N1 de la grippe aviaire est réelle et inquiétante. La vigilance, la recherche et la coopération internationale sont essentielles pour prévenir une possible pandémie. Il est impératif de surveiller de près l’évolution du virus et de se préparer à toute éventualité.

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