Tl;dr
- Joe Biden dénonce l’antisémitisme sur les campus universitaires.
- Etudiants pro-palestiniens de Columbia veulent couper les liens financiers avec Israël.
- L’insécurité pour les étudiants juifs sur le campus suscite des préoccupations.
- Les tensions sur le campus reflètent le conflit israélo-palestinien.
Le président Biden condamne l’antisémitisme sur les campus
Joe Biden, le président des États-Unis, a proclamé fermement que l’antisémitisme n’a “pas sa place” dans les établissements éducatifs. Il a exprimé cette position dans un contexte où des étudiants de la réputée université de Columbia, pro-palestiniens, revendiquent la fin des soutiens financiers entre cette dernière et Israël.
Montée de l’antisémitisme suite aux tensions israélo-palestiniennes
La déclaration du président a été motivée par les récents incidents antisémites sur les campus. “Ces derniers jours, nous avons été témoins de harcèlement et d’appels à la violence contre des juifs”, a déploré le chef de l’État. Les étudiants ont protesté contre les conflits en cours à Gaza, et ces mêmes étudiants ont réclamé que Columbia prenne position en boycottant Israël.
Concerns sur la sécurité des étudiants juifs sur le campus
Dans ce climat tendu, la sécurité des élèves juifs sur le campus a été remise en question. Elie Buechler, rabbin et représentant d’une organisation juive orthdoxe à Columbia, a conseillé à ces derniers de rentrer chez eux. Il a déclaré que “la sécurité publique de l’université de Columbia et la police de New York ne peuvent pas garantir la sécurité des étudiants juifs”.
Par ailleurs, une autre organisation juive, Hillel, a appelé l’université de Columbia à renforcer la sécurité de ses étudiants.
Un reflet du conflit israélo-palestinien sur les campus
Depuis le début du conflit israélo-palestinien, les universités américaines sont le théâtre d’affrontements idéologiques. Antisémitisme et politique se mêlent, créant une atmosphère de tension palpable, avec une montée incontestable de l’antisémitisme. Cette situation a entraîné des démissions dans les rangs de la présidence universitaire, comme à Pennsylvanie et à Harvard, soulignant ainsi la gravité de la situation.
