L’homme ayant pénétré l’ambassade d’Iran à Paris voulait se “venger”

ADN

Tl;dr

  • Un homme d’origine iranienne condamné à 10 mois de prison avec sursis.
  • Il avait pénétré le consulat d’Iran à Paris avec des grenades factices.
  • L’action était motivée par sa volonté de ‘se venger’ du gouvernement iranien.
  • Il a également reçu une interdiction de visite du consulat et du 16e arrondissement de Paris.

Condamnation d’un homme d’origine iranienne

Il a fallu seulement quatre jours pour que justice soit rendue. Un homme d’origine iranienne a été condamné par le tribunal correctionnel à dix mois de prison avec sursis. Ce verdict est tombé le lundi 22 avril dernier suite à son intrusion “de vengeance” le 19 avril dans le consulat d’Iran, à Paris, armé de grenades factices.

Interdiction de paraître

Cet individu, âgé de 61 ans et résidant en France depuis de nombreuses années, a également été mis en obligation de soins. De plus, il lui a été formellement interdit de porter une arme. Le tribunal a ajouté à cela une interdiction de paraître au consulat iranien et dans le 16ème arrondissement de Paris.

Son acte, une “vengeance”

A la barre, il a expliqué qu’il n’avait voulu “menacer personne”, mais qu’il cherchait simplement à “se venger” du gouvernement de Téhéran qu’il qualifie de “terroriste”. Il déclare avoir agi après avoir été informé de la pendaison de son cousin et de l’arrestation de sa sœur en Iran. Nicolas K., résidant en banlieue parisienne, est un habitué des manifestations d’opposants iraniens à Paris.

Un cas complexe

Empreint d’une confusion certaine lors de son procès, l’homme a malgré tout réussi à s’exprimer en français. Selon le psychiatre expert du tribunal, il ne serait pas sujet à une altération ou à une abolition de son discernement. Pour le représentant du parquet, ses actes relèvent moins de la “résistance politique” que d'”infractions de droit commun“. Le procureur le reprenant alors sèchement à ce sujet : “C’est l’acte isolé d’une personne qui certes ne va pas bien, mais qui n’a aucune légitimité pour se venger de qui que ce soit”.

L’incident a causé une peur importante au consulat, bien que l’avocate du prévenu ait soutenu que les témoins n’ont pas eu peur et ont immédiatement compris que les grenades étaient factices. La défense a en outre plaidé pour l’acquittement, arguant qu’une condamnation serait une “ingérence disproportionnée dans la liberté d’expression” de son client.

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