Simulation de “contre-attaque nucléaire” réalisée par la Corée du Nord

ADN

Tl;dr

  • Kim Jong-un a dirigé un exercice de contre-attaque nucléaire.
  • La Corée du Nord teste pour la première fois son système de déclenchement nucléaire.
  • Les exercices militaires américano-sud-coréens sont jugés provocateurs par Pyongyang.
  • Malgré les sanctions, la Corée du Nord persiste dans le développement d’armes nucléaires.

Face à un monde qui observe, le dirigeant nord-coréen, Kim Jong-un, a “organisé un exercice tactique combiné simulant une contre-attaque nucléaire“, a révélé l’agence de presse d’État nord-coréenne, KCNA, mardi 23 avril. Un mouvement provocateur, une réponse catégorique aux exercices militaires annuels aériens américano-sud-coréens, perçus comme “extrêmement provocateurs et agressifs”.

Une simulation de riposte nucléaire

L’objectif de l’exercice était d’explorer “la fiabilité du système de commandement, de gestion, de contrôle et d’exploitation de toute la force nucléaire”, a détaillé KCNA. Les projectiles “dotés d’ogives nucléaires simulées” ont atteint leur cible située à 352 kilomètres du point de lancement. “Sa grande satisfaction quant au résultat de l’exercice”, a déclaré Kim Jong-un.

Une opposition aux manœuvres américano-sud-coréennes

Ces simulations paraissent être une riposte aux entrainements aériens américano-sud-coréens qui se sont tenus depuis le 12 avril dans la base de Kunsan en Corée du Sud. Ces exercices sont, pour Pyongyang, ouvertement dirigés contre elle, conduisant la Corée du Nord à “renforcer massivement et rapidement sa puissance militaire”.

Le développement d’armes nucléaires malgré les sanctions

Depuis 2006, la Corée du Nord est soumise à des sanctions des Nations unies (ONU) qui lui interdisent de développer des missiles balistiques et des armes nucléaires. Cependant, le régime de Kim Jong-un continue à progresser dans ses programmes militaires interdits. En 2022, Kim a déclaré “irréversible” son statut de puissance nucléaire. Les relations avec la Corée du Sud se sont de plus durcies, celle-ci étant dorénavant considérée comme l’ennemi principal, rendant toute perspective de réunification vaine.

En dépit des sanctions internationales, Pyongyang maintient ses essais de missiles. Le dernier essai semble être une démonstration de force, une manifestation du potentiel de représailles nucléaires de la Corée du Nord à toute agression potentielle envers elle. Face à une politique étrangère de plus en plus défensive, la communauté internationale doit redoubler d’efforts pour promouvoir la paix et la stabilité dans la région.

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