Affaire Marinescu : Liberté retrouvée pour le présumé meurtrier de sa femme et fille en 1993

ADN

Tl;dr

  • Homme accusé d’assassinat et de viol libéré après trois ans de détention.
  • Le suspect, âgé de 62 ans, nie toutes les accusations.
  • Des éléments complémentaires sur l’affaire ont été demandés.
  • Le procès de l’accusé n’est pas encore prévu.

Libération controversée d’un suspect en attente de son procès

Marian Marinescu, un homme de 62 ans soupçonné d’avoir commis des actes gravissimes tels que l’assassinat de sa femme et de sa fille ainsi que le viol de cette dernière, a été récemment libéré après trois ans de détention. Cette « liberté encadrée», selon les termes des avocats du dossier, intervient en attendant la tenue du procès.

Un passé sombre révélé

Marian Marinescu aurait commis ces atrocités en 1993 en Isère. Au-delà de ces accusations, l’homme est également suspecté d’avoir infligé des violences sexuelles à son fils, sa belle-fille et son beau-fils dans leur maison de l’île de Ré. Cependant, le septuagénaire clame son innocence depuis le début.

Un procès en attente

Me Hervé Gerbi, avocat de la sœur et tante des victimes, a annoncé que cet homme serait soumis à une « liberté sous contrainte », malgré son innocence proclamée. Plusieurs débats ont eu lieu concernant la durée de sa détention, surtout après l’identification de son ADN sur les vêtements des victimes.

Quatre demandes d’actes supplémentaires ont été déposées il y a un mois pour apporter des éléments additionnels à l’affaire. La tenue du procès n’est donc pas encore d’actualité, a souligné l’avocat.

Les corps de Michèle Chabert, 43 ans, et de sa fille Christine, 13 ans, tuées de plusieurs coups de couteau à la gorge, avaient été retrouvés le 7 janvier 1993. Bien qu’il fut doté d’un alibi jugé solide, Marian Marinescu avait finalement été mis en cause en 2021 suite à de nouvelles expertises en laboratoire.

L’enquête avait basculé après la mise en évidence de traces de son sperme sur le pantalon de sa fille. L’alibi du voyage en Roumanie avec son fils présentait des zones d’ombre. Marian Marinescu avait vivement clamé son « innocence», qualifiant l’accusation d’« infamie ». Un risque « majeur d’erreur judiciaire » a été évoqué par Me Saint-Pierre, l’avocat du suspect.

Lire la source


A lire aussi