Dijon : une patiente reçoit 20 séances de radiothérapie contre son cancer sur le mauvais sein

ADN

Tl;dr

  • Erreur médicale concernant une radiothérapie à l’institut de cancérologie de Bourgogne.
  • La patiente a reçu 20 séances de radiothérapie sur le mauvais sein.
  • Les autorités étaient informées de l’incident en avril 2024.
  • Une nouvelle série de traitements a commencé le 2 avril.

Erreur Médicale: Radiothérapie Administrée sur le Sein Incorrect

L’Institut de cancérologie de Bourgogne, situé à Dijon, a confié avoir commis une erreur médicale. Une patiente atteinte de cancer du sein a subi “20 séances de radiothérapie… sur le mauvais sein”, comme il a été révélé au public par le biais de l’Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN) le 10 avril 2024.

Cause et Conséquences de l’Erreur

L’erreur a pris racine au tout début du programme de traitement, lors de la première consultation du 24 janvier 2024. L’ASN rapporte que “le médecin rédige immédiatement, manuellement, la prescription médicale sur le dossier papier de la patiente en mentionnant un traitement à réaliser sur le sein droit, alors qu’il a diagnostiqué un cancer sur le sein gauche”.

“C’est assez incompréhensible”, a avoué l’Institut en question. Une faute qui a eu des répercussions sur la totalité du traitement, puisque l’erreur ne fut décelée qu’après l’administration de toutes les séances de radiothérapie, lors de la consultation de suivi en mars.

Les Dommages Collatéraux

Malgré cette tragique méprise, le Dr Edouard Lagneau, oncologue-radiothérapeute à cet institut, affirme que “on considère qu’il n’y aura pas de séquelles”. Les effets secondaires de cet accident se sont limités à des rougeurs cutanées qui se sont résorbées par la suite. Quant à la question de savoir si la patiente a perdu des chances de survivre à son cancer du sein, Lagneau maintient que “On a pris du retard, mais on reste dans le délai” des trois mois post-opératoires recommandés pour débuter une radiothérapie.

Rétablissement de la Situation

Suite à la détection de cette erreur, la patiente a immédiatement été mise au courant et un nouveau traitement a débuté le 2 avril, avec à nouveau 20 séances de radiothérapie planifiées. En dépit de cette situation terrible, l’Institut de cancérologie de Bourgogne et l’ASN continuent de travailler pour empêcher que pareille erreur ne se reproduise à l’avenir.

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