Tl;dr
- ByteDance, la mère de TikTok, n’entend pas vendre son application.
- La société conteste les allégations américaines d’espionnage par la Chine.
- Nouvelle loi américaine oblige ByteDance à vendre TikTok ou à être banni.
- TikTok compte 170 millions d’utilisateurs aux Etats-Unis.
L’impasse TikTok : ByteDance refuse de capituler
Le géant de technologie chinois ByteDance, maison mère de l’application populaire TikTok, a formellement rejeté l’idée de vendre son application en dépit de la pression grandissante des autorités américaines. L’aboutissement de cette saga dépend des décisions prises par ces deux acteurs principaux.
TikTok dans le collimateur des autorités américaines
Pour plusieurs années, TikTok a été examinée de près par les autorités américaines, inquiètes que l’application puisse être utilisée par le gouvernement chinois pour espionner et manipuler les citoyens américains. Une allégation que ByteDance conteste avec véhémence.
“Les informations de la presse étrangère selon lesquelles ByteDance envisagerait de vendre TikTok sont fausses”, a affirmé l’entreprise sur son application Jinri Toutiao, soulignant qu’il n’avait pas l’intention de céder TikTok.
Jouer selon les règles américaines ou quitter le jeu
L’adoption récente d’une loi américaine qui exige que ByteDance se débarrasse de TikTok pour continuer à opérer aux Etats-Unis semble avoir fait naître une impasse. Refusant de fléchir malgré la pression, le PDG de TikTok, Shou Zi Chew, a promis de se battre en tribune, approchant la situation avec confiance : “Les faits et la Constitution sont de notre côté et nous nous attendons à l’emporter”.
Calculs complexe du succès de TikTok
Enrichi de 170 millions d’utilisateurs aux Etats-Unis, l’application a connu une croissance notable pendant la pandémie. L’évaluation de sa valeur reste cependant difficile, en particulier en cas de vente forcée. Pourtant, en 2020, ByteDance avait fixé son prix à 60 milliards de dollars. Par conséquent, une éventuelle vente suscite l’intérêt, mais aussi les inquiétudes sur les éventuelles entraves à la concurrence.
