Face aux AVC, un nouveau type d’ambulance va permettre de sauver des vies

biotechnose / Pixabay

Une ambulance pour traiter les AVC sans attendre

Ce sont des ambulances d’un nouveau genre. A Paris, depuis la fin de l’année 2023, le Samu teste des ambulances destinées à gagner un temps précieux en cas d’AVC ou d’infarctus. Ces dernières sont équipées d’un scanner, d’un laboratoire et d’un système de télémédecine.

Un scanner, un laboratoire et un système de télémédecine dans l’ambulance

Suite à un AVC chaque minute compte pour les patients. Face à ce constat, le neurologue au GHU Paris psychiatrie et neurosciences, Guillaume Turc, a travaillé durant plus de 10 ans pour lancer ces nouvelles ambulances.

Une ambulance de haute technologie

Dans son communiqué de presse, L’Aphp ajoute : “Les AVC touchent chaque année 140 000 personnes en France et représentent la 1ère cause de handicap chronique de l’adulte et la première cause de mortalité chez la femme. La survenue d’un AVC doit déclencher une course contre la montre, car chaque minute est précieuse : “Nous avons souhaité amener l’hôpital au patient””.

Démarrer au plus vite le traitement le mieux adapté, sur les lieux mêmes de l’AVC

L’ambulance UNVM (unité neurovasculaire mobile) permettra non seulement d’orienter le patient vers le bon service hospitalier mais également de démarrer au plus vite le traitement le mieux adapté, sur les lieux mêmes de l’AVC.

Le diagnostic tombe dans la cabine transformée en salle de radiologie

Lors du 20H de TF1, une équipe du Samu monte dans cette ambulance nouvelle génération. Le docteur Melika Hadziahmetovic part au secours d’un patient qui vient de déclencher une paralysie soudaine : “Nous allons voir s’il a bouché son artère ou s’il fait un hématome. Cette information est déterminante pour délivrer le bon traitement et en quelques minutes, le diagnostic tombera dans la cabine transformée en salle de radiologie“, explique la spécialiste qui conclut : “Il n’y a pas d’hémorragie, c’est donc un caillot. Un premier traitement est injecté directement sur place, depuis l’ambulance. C’est un patient qui a pu finalement avoir une artère débouchée en 2 heures, ce qui est extrêmement court puisque d’habitude, on est vers les 4h50 en moyenne“.

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