Les finances publiques sous les critiques à l’Assemblée nationale

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Tl;dr

  • Débat budgétaire orienté vers les critiques de gauche et de droite.
  • Enjeu des finances publiques avant les élections européennes.
  • Critiques du gouvernement pour ses méthodes et prévisions.
  • Inquiétudes concernant un possible “plan caché d’augmentation des impôts”.

Le feu croisé des critiques politiques à l’approche du débat budgétaire

Comme dans une arène politique, les critiques fusent de tous côtés. Le Parlement se prépare pour un « débat d’orientation budgétaire » à partir de 15 heures, après une pause parlementaire de deux semaines.

Les termes “incompétence“, “insincérité“, “contournement du Parlement” seront au cœur des débats. Eric Coquerel, le président LFI de la commission des Finances, exprime son sentiment : « À partir du moment où il n’y a aucune sanction de vote, ce sera un peu un couteau sans lame. »

Les finances publiques, un angle d’attaque pour les politiques

Les élections européennes du 9 juin se profilent et les finances publiques sont devenues l’angle d’attaque de la majorité présidentielle. Malgré ces critiques, le ministre des Finances, Bruno Le Maire, affirme : «Nous tiendrons notre stratégie fondée sur la croissance et le plein-emploi». Pourtant, malgré les notes inchangées pour la dette française annoncées par Fitch et Moody’s, une décision de l’agence de notation S & P est attendue pour le 31 mai.

Critiques des stratégies du gouvernement

Les voix de l’opposition s’élèvent contre la gestion du budget du gouvernement. Le chef des députés socialistes Boris Vallaud accuse sans ménagement : «Bruno Le Maire donne des leçons de vertu financière, mais la situation lui est imputable». Les critiques formulées portent sur des prévisions « irréalistes », des « cadeaux fiscaux jamais financés » et enfin le « siphonnage de la Sécurité sociale ».

Les inquiétudes concernant la politique fiscale future

A droite, Les Républicains (LR) expriment leurs préoccupations sur l’augmentation possible des impôts, une inquiétude que partage leur patron Eric Ciotti : «Je suis convaincu qu’il y a un plan caché d’augmentation des impôts».

La nécessité d’une gestion sérieuse et d’une maîtrise des dépenses publiques est aussi poussée par le rapporteur général du budget à l’Assemblée, Jean-René Cazeneuve. Un point de vue loin d’être partagé par Eric Coquerel, qui brandit l’argument de l’exécutif refusant la contribution des « superprofits » et autres « superdividendes ».

Tous ces critiques autour de la gestion financière du gouvernement soulignent l’état de tension palpable à l’aube des échéances politiques.

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