Le ministre de l’Agriculture a lancé le programme ‘Ambition Bio 2027’ qui réaffirme l’engagement de l’État pour l’agriculture biologique

Stimuler la demande de produits biologiques et renforcer la confiance des consommateurs (le ministre de l’Agriculture)

Alors qu’à l’occasion du Salon de l’agriculture Marc Fesneau annonçait 40 millions d’euros de plus pourles agriculteurs bio en difficulté, il vient de lancer le programme ‘Ambition Bio 2027’ dont la feuille de route s’articule autour de 3 piliers :

1) Stimuler la demande de produits biologiques et renforcer la confiance des consommateurs.
2) Consolider et développer des filières biologiques résilientes et ancrées dans les territoires.
3) Accompagner les opérateurs face aux enjeux sociétaux et environnementaux d’aujourd’hui et de demain.

Une crise inédite pour le secteur du bio

Le programme ‘Ambition Bio 2027’ a été construit dans un contexte économique inédit, le secteur faisant face à une crise après une période de croissance soutenue. Le déploiement d’une campagne massive de communication et de promotion de la consommation de produits bios sur tout le territoire français sera lancée, a annoncé le ministre de l’Agriculture.

Une campagne massive de communication et de promotion de la consommation de produits bios

Marc Fesneau défend bec et ongles l’agriculture biologique : “Ambition Bio 2027 s’inscrit dans la stratégie portée par l’État envers l’agriculture Biologique, un modèle central pour la souveraineté alimentaire et la transition agricole et alimentaire du pays. À travers ses 3 axes, le programme constitue le socle commun de l’ensemble des parties prenantes de ce secteur pour atteindre notamment cet objectif de 18% de la surface agricole utile convertie en agriculture biologique à l’horizon 2027. Cela se fera par une stimulation accrue de la demande de produits bios et la recherche de marchés rémunérateurs, ainsi que par la mobilisation des outils de marché pour structurer l’offre de produits agricoles et alimentaires bios“, a-t-il indiqué.

Rappelons qu’aujourd’hui un consommateur sur cinq ne consomme plus jamais de produits bio.

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