Tl;dr
- La colère peut altérer le fonctionnement des vaisseaux sanguins.
- Ceci augmente le risque de maladies cardiaques et d’accidents vasculaires cérébraux.
- La tristesse et l’anxiété n’ont pas les mêmes effets.
- Les chercheurs cherchent à comprendre les mécanismes derrière ces effets.
Un danger caché de la colère
L’impact de la colère sur notre santé a toujours fait l’objet d’une certaine curiosité scientifique. Aujourd’hui, les chercheurs américains apportent un nouvel éclairage sur cette question. Selon eux, la colère pourrait avoir des répercussions néfastes pour notre système vasculaire, augmentant potentiellement le risque de maladies cardiovasculaires.
Épisodes de colère et fonctionnement des vaisseaux sanguins
Des chercheurs ont examiné l’influence de diverses “émotions négatives” sur le système vasculaire. Durant leur étude, des volontaires étaient soumis à ce que les scientifiques ont dénommé une “tâche émotionnelle”. Il a été observé que la colère provoquée par des souvenirs personnels entraîne une altération de la dilatation des vaisseaux sanguins de 0 à 40 minutes après la tâche. Cette anomalie est associée à une augmentation du risque de maladies cardiovasculaires et d’accidents vasculaires cérébraux.
Anxiété et tristesse : pas les mêmes effets
Il est intéressant de noter que les souvenirs liés à l’anxiété et à la tristesse n’ont pas produit les mêmes effets sur les vaisseaux sanguins. Le cardiologue Daichi Shimbo, professeur de médecine au Columbia University Irving Medical Center, a déclaré : “Nous avons constaté que le fait d’évoquer un état de colère entraînait un dysfonctionnement des vaisseaux sanguins” .
La connexion entre l’état mental et la santé cardiovasculaire
D’autres études confirment ces conclusions, suggérant fortement un lien entre notre état mental et notre santé cardiovasculaire. La nouveauté ici réside en la mise en évidence du rôle potentiellement délétère que peut jouer la colère sur notre système vasculaire. Les recherches futures visent désormais à comprendre les mécanismes précis par lesquels ces états émotionnels influencent la santé cardiovasculaire. Ainsi, nous pourrions bientôt être en mesure de mieux prévenir, et traiter, les risques associés à ces émotions négatives.
