Quatre offres sur la table pour le sauvetage d’Atos, verdict le 31 Mai

ADN

Tl;dr

  • L’ex-leader de la “French Tech”, Atos, est en difficulté financière.
  • Quatre offres de restructuration financière ont été présentées à Atos.
  • Atos prévoit une restructuration drastique et une dilution massive de ses parts.
  • Des discussions sont en cours pour l’achat des activités souveraines d’Atos par le gouvernement.

Atos, l’élite technologique française aux finances précaires

Atos, pilier technologique de renom de la “French Tech”, est aux prises avec une impasse financière. Ayant laissé aux parties intéressées jusqu’à vendredi dernier pour soumettre leurs offres, il ne fait aucun doute que la société est au bord du gouffre financier. Leurs chiffres sont impressionnants, avec un besoin de liquidité de 1,1 milliard d’euros pour son activité en 2024-2025 et une dette brute à réduire de 3,2 milliards.

Solutions proposées en cour de discussion

Quatre offres ont été déposées sur la table de la direction d’Atos. Ces dossiers émanent d’un groupe d’actionnaires et de créanciers de l’entreprise, de Bain Capital, du businessman tchèque Daniel Kretinsky associé au fonds Attestor et finalement de Onepoint et du consortium de l’homme d’affaires Walter Butler. Mais faut-il le rappeler, une proposition ne signifie pas automatiquement acceptation.

Rejet de l’offre de Bain Capital

L’offre de Bain Capital a été mise de côté car « la proposition soumise ne répondait pas aux objectifs déclarés de la société de prendre en compte l’ensemble de son périmètre», a déclaré Atos. Quant aux autres offres, des discussions sont en cours et une offre finalisée devrait être présentée aux créanciers d’Atos d’ici la fin mai.

Dilution massive et rachat par l’Etat

Atos prévient cependant ses actionnaires qu’ils devraient se préparer à voir leur part dans la société réduire drastiquement, avec “l’émission de nouvelles actions”. Par ailleurs, la société a déclaré son ouverture à des discussions avec l’État, après l’annonce de ce dernier que celui-ci souhaite acquérir les activités souveraines d’Atos.

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