Après une tentative de cyberattaque attribuée à la Chine, François-Xavier Bellamy annonce déposer plainte

ADN

Tl;dr

  • Bellamy (LR) porte plainte suite à une cyberattaque présumée du groupe “APT31”.
  • La boîte mail de Bellamy au Parlement européen a été ciblée.
  • Plusieurs parlementaires de l’IPAC auraient également été visés.
  • Le gouvernement ne nie pas la possibilité d’attribuer ces cyberattaques à l’avenir.

Une cyberattaque qui agite la scène politique française

Un vent de tourmente souffle au sein de la classe politique française. La cause : une tentative de cyberattaque présumée du groupe “APT31”, reconnu par plusieurs nations dont les États-Unis et le Royaume-Uni comme étant lié au gouvernement chinois.

Les Républicains, en première ligne

L’homme au centre de cette agitation n’est autre que l’eurodéputé François-Xavier Bellamy, tête de liste Les Républicains (LR), qui a annoncé lundi à l’AFP avoir déposé une plainte.

Son grief porte sur l’accès non autorisé à sa boîte mail au Parlement européen. Ce développement intervient précisément lorsque le président chinois Xi Jinping commémore le 60ème anniversaire des relations diplomatiques franco-chinoises.

Cadre plus large de lutte contre les cyberattaques

Pourtant, Bellamy n’est pas l’unique victime de cette offensive numérique. L’enquête du département américain de la Justice pointe du doigt plusieurs députés et sénateurs français, membres de l’Alliance interparlementaire sur la Chine (IPAC). Une instance établie en 2020 pour coordonner les réponses sur divers sujets relatifs à la Chine. Après avoir été informés de l’incident, ils ont dénoncé la “légèreté” de la réaction des autorités face à cet “acte de guerre”.

Une affaire à surveiller

L’envergure internationale de l’incident a suscité Attention. Le ministère américain de la Justice dénonce la “prolifique opération de piratage informatique à l’échelle mondiale” menée par sept Chinois. Plusieurs centaines de comptes liés à l’IPAC, seraient concernés, essentiellement attaqués en janvier 2021.

Face à cette situation délicate, le parquet s’est abstenu de tout commentaire. Cependant, Prisca Thevenot, porte-parole du gouvernement, a souligné qu’ils n’écartent pas la possibilité d’attribuer publiquement ces cyberattaques à l’avenir. Une affirmation qui laisse planer un doute sur l’identification possible des responsables.

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