Tl;dr
- Inondations dévastatrices dans l’État brésilien du Rio Grande do Sul.
- Plus de deux millions de personnes affectées, 145 morts et 806 blessés.
- Niveaux d’eau des cours d’eau toujours en hausse.
- Le gouvernement promet près de 9 milliards d’euros pour la reconstruction.
Le Brésil sous les eaux : une tragédie imminente
Sous le spectre d’une tragédie imminente, le paysage de Porto Alegre, la capitale de l’Etat brésilien du Rio Grande do Sul, est méconnaissable.
Les rues sont submergées par des eaux boueuses après des pluies torrentielles, transformant la vie quotidienne en un cauchemar éveillé.
Un peuple en détresse
“La situation est critique”, rapporte Antonio Vanzan, un résident local. Ailleurs, Claudio da Silva, électricien, navigue dans une barque à travers son quartier inondé : “ma maison est détruite…il y a beaucoup d’animaux morts. C’est très triste”. Ainsi, face à cette catastrophe climatique, la détresse est palpable parmi la population.
Selon les dernières données, plus de deux millions de personnes ont été touchées par ces intempéries, qui ont causé 145 morts et 806 blessés. De plus, 132 personnes sont toujours portées disparues et plus de 619.000 ont été contraintes de fuir leur domicile.
Le fléau des inondations et les inquiétudes
Même si le niveau de l’eau du Guaiba, une étendue d’eau qui borde Porto Alegre, a déjà battu un record à 5,3 mètres en mai, les autorités locales préviennent que le niveau pourrait encore grimper. D’autres cours d’eau de la région ne cessent également de déborder, engendrant des conséquences désastreuses.
Par ailleurs, des villes comme Pelotas sont en alerte face à une “aggravation de la situation”, incitant à l’évacuation des zones à risque. Selon le Centre national de surveillance et d’alerte en matière de catastrophes naturelles, la probabilité de nouvelles inondations reste “très élevée” dans la plupart des régions de l’Etat.
Un soutien officiel face à la crise
Le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva a exprimé sa solidarité avec les victimes, leur assurant : “Vous n’êtes pas seuls”.
Dans cet élan d’engagement, le gouvernement a promis une somme considérable de près de neuf milliards d’euros pour aider à la reconstruction de cet important état agricole.
