La Mairie de Paris exige l’interdiction des maraudes discriminatoires de l’extrême-droite

ADN

Tl;dr

  • Des adjoints d’Anne Hidalgo dénoncent des maraudes “discriminatoires” à Paris.
  • Le groupuscule Luminis offre de la nourriture uniquement à certains sans-abri.
  • Les propos racistes et discriminatoires du groupuscule sont critiqués.
  • Les élus demandent l’interdiction de ces distributions alimentaires.

Solidarité discriminatoire à Paris : une intervention des élus

Dans un récent exposé, deux représentants clé de la mairie de Paris ont fait part, le mardi 14 mai, de leur vive préoccupation. Emmanuel Grégoire et Léa Filoche, adjoints de la Maire Anne Hidalgo, expriment leur indignation face à des actions “discriminatoires” perpétrées dans la capitale.

Le groupuscule Luminis : l’exclusion sous couvert de générosité

Ces allégations font suite à un reportage de BFM-TV montrant les agissements du groupuscule d’extrême droite, Luminis. Le reportage révèle une pratique choquante lors de leurs maraudes nocturnes à Paris, offrant des aliments contenant du porc, et uniquement à certains sans-abri. Los de ces distributions, “On ne donne qu’aux Blancs”, affirme une des membres. Et d’ajouter, “Les Noirs, évidemment, et les Arabes, on ne leur donne pas”.

De la discrimination à l’incitation à la haine

Des propos “extrêmement choquants, ouvertement racistes et discriminatoires” selon Grégoire et Filoche, qui mettent en évidence une atteinte à l’image de la ville ainsi qu’à l’ordre public. Les deux élus rappellent d’ailleurs, la décision prise en 2007 par le Conseil d’Etat, d’interdire les “soupes au cochon”, méthode détournée utilisée par les extrémistes de droite pour exclure les musulmans.

Appel à l’action : pour une solidarité sans discrépance

Ainsi, ils appellent à la vigilance du préfet de Police, Laurent Nuñez, ainsi qu’au ministre de l’intérieur, Gérald Darmanin, à prendre des mesures d’interdiction de ce genre de distributions alimentaires qui sont plutôt, à leurs yeux, des opérations de promotion de la haine que de solidarité.
Fait troublant, malgré une interdiction face à une menace de troubles à l’ordre public, plusieurs centaines de militants d’ultradroite ont défilé à Paris, une décision suspendue par le tribunal administratif de Paris.

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