Enquête de l’UE sur Meta autour de l’addiction et la sécurité des mineurs

Pixabay

Tl;dr

  • La Commission Européenne a lancé une enquête sur Meta.
  • L’enquête porte sur la protection des mineurs sur les plateformes Meta.
  • L’enquête vérifiera le respect de la loi sur les services numériques par Meta.
  • Meta a été précédemment critiqué pour sa mise en danger de jeunes utilisateurs.

La protection des mineurs : Un nouveau challenge pour Meta

Selon la Commission Européenne, l’entreprise Meta, précédemment connue sous le nom de Facebook, pourrait avoir violé la loi sur les services numériques en mettant en danger le bien-être mental et physique des mineurs. Des questions se posent également sur le respect des droits fondamentaux de ces utilisateurs sur les plateformes sociales de la compagnie.

Une enquête approfondie pour une protection optimale

La Commission se concentrera sur “l’exploitation des faiblesses et de l’inexpérience des mineurs” par les interfaces de Meta, qui pourraient potentiellement causer des comportements addictifs. Il sera également vérifié si la compagnie empêche l’accès à du contenu inadapté, dispose d’outils efficaces de vérification de l’âge ainsi que des systèmes de protection de confidentialité puissants.

Des mesures déjà en place : suffisantes ou insuffisantes ?

Meta a tenté de répondre à ces préoccupations en mettant en avant ses dispositifs tels que des paramètres de supervision parentale et une restriction automatique de contenu pour les adolescents. Cependant, il est à noter que Meta n’a cessé de faire face à des critiques pour son manque de considération envers la sécurité des plus jeunes utilisateurs. Par exemple, l’algorithme d’Instagram a été critiqué pour avoir suggéré du contenu faisant l’apologie de l’exploitation sexuelle des enfants.

Meta : Une plateforme sous haute surveillance

En plus des problèmes de protection des mineurs, Meta a également été pointé du doigt pour sa propagation de désinformation. La Commission Européenne avait déjà lancé une procédure formelle contre l’entreprise en avril dernier pour publicité trompeuse et manque d’accessibilité des données pour les chercheurs. En conséquence, Meta reste sous surveillance étroite et sa conformité aux lois sur les services numériques demeurera un sujet d’actualité dans un avenir proche.

Lire la source


A lire aussi