Plus de 500 milliards de barils de pétrole sous l’Antarctique : Un enjeu russo-chinois

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Tl;dr

  • Le traité de l’Antarctique dédie le continent à la science.
  • Des ressources minières considérables attisent les convoitises malgré les interdictions.
  • Russie et Chine investiguent en prévision de l’expiration du protocole de Madrid en 2048.
  • Pékin et Moscou pourraient partager les immenses réserves d’hydrocarbures.

Un précieux bassin de richesses naturelles en Antarctique

Signé en 1959, le traité international de l’Antarctique désignait ce territoire comme un sanctuaire de paix, dédié à la science et exempt de toute revendication territoriale. Cependant, l’appât du gain a rendu cette zone vulnérable.

Ressources naturelles : entre interdiction et limitation

L’Antarctique renferme des trésors naturels qui attisent la convoitise des états. Une récente mission russe a confirmé la présence d’une gigantesque réserve de 511 milliards de barils d’hydrocarbures.

En 2005, l’Institut de recherche polaire chinois avait déjà révélé l’existence de 500 milliards de tonnes de pétrole et 300 à 500 milliards de tonnes de gaz. Face à ces intérêts évidents, le protocole de Madrid en 1998 a tenté de calmer les velléités d’exploitations minières en interdisant clairement l’exploration et l’exploitation commerciales des ressources minières, tout en autorisant l’exploration pour des motifs scientifiques.

La Russie et la Chine, acteurs clés

Compte tenu de l’expiration du protocole de Madrid dans moins de 30 ans, il semble que la Russie et la Chine se préparent déjà pour l’avenir. Le “renforcement de la capacité économique de la Russie grâce aux investigations complexes portant sur les ressources minérales”, mentionné par Moscou en 2011, avait déjà alerté les défenseurs de l’environnement.

Le partage du gâteau en jeu ?

Il est donc possible que les deux puissances russes et chinoises envisagent de partager les ressources. En effet, la Chine, en tant que grande consommatrice d’hydrocarbures, pourrait influencer les normes sur l’exploitation des ressources de l’Antarctique.

L’avenir de cette terre australe reste donc incertain, oscillant entre la sauvegarde de son intégrité environnementale et la réalisation de projets d’exploration et d’exploitation à portée de main.

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