Infirmière libérale: des journées sans fin, pour des revenus toujours en baisse
By Par Clément KASSER et Laura SALABERT Compiègne (AFP) - Pour évoquer son métier, Sabine Gentilini aime se comparer à une abeille: "Je pique des personnes et je travaille tout le temps, jusqu'au coucher", rit (jaune) cette infirmière libérale de 54 ans, en grève mardi à l'appel de plusieurs syndicats de la profession. Au volant de sa Peugeot depuis 07H00, elle enchaîne les allers-retours entre une vingtaine de patients vivant dans la campagne de Compiègne (Oise), son cabinet et le laboratoire. "J’en deviens +saoule+ en fin de journée, je me demande où je suis", souffle l'infirmière, le regard...