Psittacose: Zoom sur la mystérieuse “fièvre du perroquet” qui a fait 5 victimes et inquiète l’OMS

ADN

Tl;dr

  • Augmentation des cas de psittacose en Europe selon l’OMS.
  • La maladie transmise par des oiseaux provoque fièvre et douleurs musculaires.
  • Les patients peuvent être soignés par antibiotiques, mais des décès sont signalés.
  • Principalement chez les travailleurs en contact avec des oiseaux, avec une faible probabilité de transmission interhumaine.

Alerte sanitaire

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a émis une alarme concernant une hausse significative des cas de psittacose, aussi appelée fièvre du perroquet ou ornithose, en Europe. Cette infection bactérienne, transmise à l’homme par des oiseaux ou volailles sauvages ou de compagnie, a affecté des dizaines de personnes ces derniers mois, causant plusieurs décès.

Comprendre la Psittacose

La psittacose est provoquée par une bactérie de la famille des Chlamydia et est le plus souvent contractée par contact avec les excréments ou les plumes de volatiles infectés. L’infection peut entraîner des symptômes tels que :

  • Fièvre
  • Frissons
  • Maux de tête
  • Douleurs musculaires
  • Toux sèche

Bien que généralement considérée comme bénigne, les instances sanitaires notent une recrudescence des décès associés à cette maladie ces derniers mois, principalement par suites de pneumonies.

Une hausse alarmante

En février 2024, plusieurs pays européens ont signalé un nombre inhabituel de cas de psittacose. Les pouvoirs publics de l’Autriche, du Danemark, de l’Allemagne, de la Suède et des Pays-Bas ont ainsi fait état d’une augmentation inhabituelle du nombre de cas. Sur l’ensemble des personnes atteintes, la plupart dénotaient un contact récent avec des oiseaux.

Réaction de l’OMS

Selon l’OMS, la psittacose est principalement associée aux personnes en contact régulier avec des oiseaux, comme les éleveurs de volailles, les vétérinaires ou les propriétaires d’oiseaux de compagnie. L’organisation estime le risque de propagation à d’autres pays comme faible, mais elle surveille néanmoins de près l’évolution de la situation. Elle appelle les soignants à la prudence et recommande d’adopter de rigoureuses mesures d’hygiène pour ceux qui manipulent des oiseaux. Malgré sa propagation croissante, les scientifiques estiment que la probabilité de transmission interhumaine de la psittacose reste faible.

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