Pour Poutine, Kiev attaque des régions russes pour miner la Présidentielle

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Tl;dr

  • Poutine accuse l’Ukraine d’attaquer les régions russes pour déstabiliser l’élection.
  • Les régions de Belgorod et de Koursk subissent des attaques de drones ukrainiens.
  • Poutine, favori de l’élection, pourrait rester au pouvoir jusqu’en 2036.
  • Le scrutin intervient après des succès de Poutine sur le champ de bataille ukrainien.

Des attaques ukrainiennes à la veille d’une élection déjà jouée?

Le président russe, Vladimir Poutine, a ce mercredi 13 mars 2024 en affirmé que l’Ukraine avait attaqué les régions russes dans le but précis de déstabiliser l’élection présidentielle russe, prévue du 15 au 17 mars.

Une tension exacerbée aux frontières

Il mentionne plus précisément les régions de Belgorod et de Koursk, frontalières de l’Ukraine, qui auraient subi pour le deuxième jour consécutif des attaques de drones ukrainiens. Les cibles privilégiées de ces attaques semblent être les sites énergétiques.

Des militants russes pris en flagrant délit d’aide à l’Ukraine ont aussi admis mardi s’être infiltrés en Russie et avoir pris le contrôle d’un village à la frontière de Koursk, une offensive rapidement neutralisée par les forces russes.

Un contexte électoral particulier

Pour Poutine, la raison de ces attaques est “très simple” : elles visent essentiellement à saboter les élections présidentielles russes. En effet, le chef d’état russe, au pouvoir depuis plus de vingt ans et candidat à sa réélection, est le favori indétrônable et incontestable du scrutin.

Un avenir sous la houlette de Poutine?

Si l’élection se déroule sans surprise, Vladimir Poutine pourrait rester l’homme fort de la Russie jusqu’en 2036, grâce à une modification de la Constitution sur mesure il y a de cela quatre ans. Ce scrutin a lieu sur fond de succès relatifs de Poutine sur le champ de bataille ukrainien.

Parmi ces victoires, on comptera notamment la prise de la ville-forteresse d’Avdiïvka. Toute fois, ces attaques soulèvent des interrogations sur l’avenir de la stabilité russe face à cette “nouvelle façon de faire la guerre” en cyberspace.

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