Sondage : 25% des sièges aux européennes pourraient revenir à l’extrême-droite

ADN

Tl;dr

  • Les groupes d’extrême droite pourraient augmenter leurs élus européens.
  • Ils pourraient unir plus de 22% des sièges de l’eurodéputé.
  • Le groupe centriste Renew et les écologistes verraient leur nombre d’eurodéputés diminuer.
  • Les blocs traditionnels resteraient stables, avec une majorité continuelle.

Un vent de changement se profile au Parlement européen

Nous vivons potentiellement une période de profonds bouleversements politiques. Selon une enquête récente de l’institut Ipsos, une percée de l’extrême droite semble émerger dans la sphère politique européenne. Les groupes I&D et CRE pourraient connaître une augmentation de 8 et 22 élus respectivement, atteignant jusqu’à 157 eurodéputés lors des prochaines élections en juin.

L’extrême droit en progression

L’évolution est frappante : « C’est la première fois que les deux groupes d’extrême droite réuniraient plus d’un député sur cinq, soit 22 % des sièges » constate Mathieu Gallard d’Ipsos. Ces groupes connaîtraient ainsi la progression la plus marquée, portés par les sondages favorables en France, Allemagne, et aux Pays-Bas.

Des reculs prévus pour Renew et les écologistes

Cependant, le groupe centriste de Renew semblerait en difficulté. Les sondages français peu encourageants et l’érosion de Ciudadanos en Espagne pourraient amputer leur présence de 102 à 85 eurodéputés. de même, le camp des écologistes risque de subir une diminution significative, passant de 72 à 55 sièges, un recul notable en Allemagne et en France.

Stabilité prévue pour les blocs traditionnels

Malgré cette turbulence, les blocs traditionnels devraient maintenir leur stabilité. Le Parti populaire européen obtiendrait 177 sièges et les socialistes compteraient 136 eurodéputés. La coalition qui rassemble la droite européenne, les sociaux-démocrates et les libéraux de Renew devrait se rétrécir, mais disposerait toujours de la majorité, soit 398 sièges sur 720.

Ces projections, basées sur une enquête réalisée du 23 février au 5 mars 2024, dessinent une image amère-douce de nos assemblées européennes – changeante, instable, mais toujours diversifiée.

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