Retraites : Révision à la baisse des projections par le Conseil d’Orientation

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Tl;dr

  • Le Conseil d’orientation des retraites (COR) présentera un scénario de référence à 1% de croissance de la productivité.
  • Ce scénario remplace un éventail d’hypothèses étudiées précédemment.
  • La CGT redoute une justification masquée de repousser l’âge de la retraite.
  • Le nouveau président du COR, Gilbert Cette, a suscité des critiques de la part de syndicats.

L’évolution du Conseil d’orientation des retraites

Lors de sa réunion du jeudi matin, le Conseil d’orientation des retraites (COR) a pris des décisions qui ont suscité des réactions contrastées. Ils ont convenu de travailler sur un «scénario de référence» pour la croissance de la productivité. Ce choix marque une rupture significative avec la méthode antérieure qui basait les études sur un éventail de quatre hypothèses.

Un scénario dont se méfient les syndicats

La décision du COR d’établir un scénario de référence à 1% est loin de faire l’unanimité. « Quand on prend des hypothèses de croissance basses comme cela, c’est comme si on disait tout de suite qu’il fallait reculer l’âge de la retraite », a déploré Pierre-Yves Chanu, représentant de la CGT au sein du COR. Ce scénario pourrait servir de prétexte au gouvernement pour une nouvelle réforme des retraites selon Chanu.

Une présidence controversée

La nomination en octobre de Gilbert Cette, en tant que nouveau président du COR, a également suscité des critiques. Les syndicats, notamment, lui ont reproché le soupçon d’être un outil pour le contrôle exécutif du COR et sont en désaccord avec ses positions en faveur de la réforme des retraites.

Au milieu de ces défis, le COR, qui comporte 41 membres, dont des parlementaires, des représentants du patronat, des syndicats, de grandes administrations et des experts, s’efforce de maintenir son indépendance tout en étant rattaché à Matignon. Il reste à voir comment ces changements affecteront finalement la politique des retraites.

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