La PDG de YouTube met en garde OpenAI : utiliser ses vidéos pour entrainer des modèles est interdit

Anatoliy Sizov via Getty Images

Tl;dr

  • Des plaintes pour l’utilisation sans permission du travail individuel par l’IA sont courantes.
  • Sora, nouvel outil AI d’OpenAI, suscite des doutes quant à son utilisation des données.
  • YouTube menace clairement OpenAI d’une violation de ses conditions d’utilisation.
  • OpenAI est critiqué tandis que Google respecte les règles de YouTube.

Des modèles d’IA épinglés pour l’utilisation sans consentement des oeuvres

L’utilisation non autorisée de travaux individuels par des modèles d’IA est une pratique courante, de plus en plus dénoncée. The New York Times et Getty Images ont déjà intenté des poursuites pour cette cause contre des créateurs d’IA, tout comme certains artistes et écrivains. En vue de cette polémique, ce serait désormais autour de OpenAI, et plus précisément de son outil Sora, d’être pointé du doigt.

YouTube met en garde OpenAI

Récemment, la Directrice générale de YouTube, Neal Mohan, a lancé une mise en garde à OpenAI. Elle a clairement fait comprendre que l’utilisation de vidéos YouTube pour former Sora serait une “violation claire” des conditions d’utilisation de la plateforme. En effet, le contrat de service YouTube stipule explicitement qu’il n’est pas autorisé de télécharger des transcriptions ou des extraits de vidéo.

L’imprécision concernant le fonctionnement de Sora sème le doute

Malgré cette mise au point, une confusion persiste autour du fonctionnement de Sora et de son entraînement, tout comme ChatGPT et DALL-E. Il a même été rapporté que l’entreprise envisagerait d’utiliser les transcriptions de vidéos YouTube pour former son meilleur modèle GPT-5.

Google et le respect des règles

À l’inverse, Google, concurrent d’OpenAI, semble se soumettre aux règles énoncées par le site de partage de vidéos qu’il possède. Il est rapporté par Mohan que le modèle IA de Google, Gemini, qui requiert des données similaires pour son apprentissage, ne les utilise que de manière sélective, respectant en cela les permissions accordées par chaque créateur sur son contrat de licence.

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